Charge mentale et prévention du burn-out

Notre expertise

en quelques mots

Surcharge cognitive : mon cerveau est en surchauffe !

Derrière la notion de charge mentale, il est avant tout question d’une « charge cognitive », ou, pour être plus exacte, d’une « surcharge cognitive ».

Qui, en effet, n’a jamais ressenti cette sensation d’avoir la tête encombrée, saturée de choses à faire, entre les « To-Do-Lists » qui s’accumulent, les tâches à gérer dans l’urgence, les idées qui nous traversent et parfois nous emballent, les e-mails, SMS, informations à ne surtout pas rater et multiples notifications en tous genres ?

Jusqu’à avoir littéralement l’impression que notre tête va exploser, ou disjoncter… C’est le trop-plein !

Trop d’informations à traiter à la fois, trop de pensées, trop de stress, trop d’images, et souvent pas assez de sommeil ni de temps de déconnexion et de repos pour récupérer… Si le cerveau est sur sollicité, il risque de saturer, comme le disque dur de son ordinateur lorsque ce dernier est trop plein : il « rame » !

On parle également de surcharge cognitive ou d’épuisement par saturation. La saturation, ou surcharge cognitive, s’installe lorsque le cerveau doit faire face à plus d’informations qu’il ne peut en traiter.

Il se trouve tout simplement dépassé par le volume de sollicitations qui se présentent à lui.

Et pour cause ! Nous sommes submergés quotidiennement par un déluge de données numériques qui provoque un stress sans précédent, surtout dans le monde du travail (mais pas seulement).

Aujourd’hui, la moitié de la population mondiale utilise Internet et nous échangeons 150 milliards d’e-mails chaque jour. L’humanité produit désormais plus d’informations en deux jours qu’elle ne l’a fait en 2 millions d’années !

Chaque seconde, 28 millions d’informations est diffusée sur le Web, l’équivalent du contenu de deux Bibliothèques Nationales de France, l’une des plus importantes au monde, soit 63 millions de Bibliothèques Nationales de France par an 

« Au four et au moulin » : une charge mentale qui finit par épuiser !

Même en cas de partage parfaitement équitable des tâches dans le couple, la femme reste dans la grande majorité des cas « l’ordinateur familial ». C’est elle, le plus souvent, qui continue à porter toute la charge mentale de l’organisation familiale.

Ce poids invisible qui pèse sur les épaules des femmes est pourtant partagé et parfaitement identifié par la très grande majorité d’entre elles. Quand on les interroge, elles sont unanimes : ce n’est pas tant le partage ou le non partage des tâches qui pèse sur leur quotidien et qui finit par les épuiser, mais bien la responsabilité logistique du foyer : devoir penser à tout, tout le temps, sans le moindre répit.

 Cette charge mentale, que Diane Ballonad Rolland appelle aussi non sans une pointe d’ironie « le syndrome du post-it mental », et qui épuise littéralement les ressources cognitives et sature la mémoire de travail, est énergivore, génère stress chronique et fatigue, pouvant aller jusqu’à l’épuisement.

D’autant plus que chez les femmes, dans la grande majorité des cas, la surcharge cognitive est double !

Elles cumulent la charge mentale liée à leur poste professionnel à la charge mentale liée à la responsabilité logistique du foyer, parfaite illustration de l’expression « être au four et au moulin » !

Superhero Woman Character Drawing